Nº18 LJ - Liberté créative: créer moins, exister plus

Temps de lecture - 7 minutes

Femme se bladant dans un labyrinthe

Bienvenue dans cette Édition nº18 du Journal. Merci pour votre fidélité si vous êtes toujours là, et un chaleureux bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent aujourd’hui. 🤗

Je fais régulièrement des pauses sur les réseaux sociaux. Pas par fuite, mais par nécessité. Pour revenir à l’essentiel, retrouver cette clarté que l’on perd parfois quand on est trop connecté.
Ces moments où l’on se retire du bruit, où l’on coupe avec l’agitation des feeds, où l’on se recentre. Je les appelle respirations créatives.
Parce que parfois, on crée pour cocher des cases, pour rester visibles, pour “exister” dans le regard des autres. Et on finit par se perdre dans le trop.
Alors pour cette édition, je voulais vous parler de liberté créative. De créer moins, mais créer mieux.
De retrouver ce qui est vrai, essentiel et vivant. De simplifier pour retrouver l’élan.
Parce que créer, ce n’est pas remplir. C’est libérer. Alors, plongeons.

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Au sommaire ce mois

  1. Libres, mais jamais autant enchaînés

  2. Moins de gestes, plus d’impact

  3. Le poids invisible de la surcharge mentale

  4. 3 Techniques pour alléger votre processus créatif

  5. Une invitation pour ce mois

  6. Le Prompt du mois ✍️

  7. Mot inspirant de la fin

Libres, mais jamais autant enchaînés

On a quitté le salariat pour être libres… Et pourtant, on n’a jamais été aussi esclaves. On a remplacé les deadlines des managers par les stats des réseaux sociaux. Il y a une idée que l’on vend partout: pour réussir, il faut produire. Créer du contenu, publier régulièrement, lancer des projets, cocher les cases visibles du "succès". Et beaucoup ont quitté le salariat pour s’affranchir de cette pression… et ont fini par recréer un système encore plus dur, à l’intérieur d’eux-mêmes.

On est devenus nos propres patrons. Mais on n’a jamais autant travaillé. Jamais autant douté. Jamais autant cherché à plaire, à justifier, à performer. Pour exister, il faut produire. Pour être reconnu, il faut prouver. Alors on crée. On poste. On publie. On remplit nos journées et nos agendas au nom d’une “liberté” qu’on pensait avoir conquise. Mais la vérité, c’est qu’on continue d’obéir aux mêmes règles: la performance, la validation, et la comparaison. On a quitté un système… Pour en intégrer un autre.

Et dans ce tumulte, la création s’est brouillée. On ne crée plus par envie, mais par nécessité. Par peur de disparaître si on se tait. Par crainte d’être oublié si on ralentit.
Créer est devenu un réflexe nerveux, pas un acte conscient. On crée souvent pour rester visibles, pas forcément pour transmettre. On remplit au lieu de ressentir.

On publie pour ne pas perdre le rythme, pas toujours pour incarner une vision.
Et si la puissance ne venait pas du “plus” — mais du “moins” mais mieux?

Les pauses sur les réseaux sociaux me permettent de me recentrer, de retrouver ma clarté et de me reconnecter avec ma vraie voix créative. Parce que dans mon business, nous ne sommes pas 10 et que mon corps me rappelle quand je vais trop loin.

Ces pauses sont de puissants rappels. Pour “plus” exister il faut s’affranchir du bruit.

Moins de gestes, plus d’impact

Les samouraïs avaient une règle simple: “Moins de gestes, plus d’impact.” Ils savaient que chaque mouvement inutile affaiblit l’efficacité, disperse l’attention, dilue l’intention.

Dans les katas — ces séquences millimétrées où chaque geste est sculpté pour être parfait —, il n’y a pas de place pour l’excès. Chaque mouvement est une affirmation. C’est l’art de couper net. D’éliminer le bruit pour ne laisser que l’essentiel.

Comme le trait du calligraphe sur le papier, comme la coupe nette du sabre dans le vent.
Créer moins, c’est choisir le juste geste. C’est avoir le courage de ne pas combler le vide. C’est faire de l’espace une arme silencieuse mais redoutable.

Moins de gestes. Plus de présence.
Moins de bruit. Plus de puissance.

Parce que c’est souvent le trop qui étouffe notre vraie voix.

Le poids invisible de la surcharge mentale

Chaque projet, chaque idée, chaque engagement créatif ajoute du poids. Pas un poids visible. Un poids silencieux. Un poids qui s’accumule comme des couches de poussière sur un esprit déjà trop plein.

On croit souvent que l’inspiration vient en ajoutant. Plus de références, plus de recherches, plus de contenus à consommer. Mais en réalité, c’est en enlevant qu’on retrouve l’élan. Car le trop disperse, étouffe et paralyse.

Un esprit surchargé, c’est comme un ordinateur avec trop d’onglets ouverts, il surchauffe. Il n’a plus l’espace pour créer, juste pour réagir.

La vraie clarté ne vient pas du “plus”. Elle vient du vide. Elle vient quand on se libère du poids invisible du “trop”.

3 Techniques pour alléger votre processus créatifs

1. La règle des 3 essentiels

Ne vous précipitez pas. Ne partez pas dans toutes les directions.
Choisissez trois essentiels.

Une intention claire – Ce que vous voulez vraiment dire, ce qui vous anime, ce qui vous fait vibrer.
Un format simple – Celui qui sert votre message sans l’étouffer.
Un canal unique – Là où votre voix portera le mieux, sans se perdre dans le bruit.

Tout le reste est secondaire.

C’est cette contrainte, ce choix qui donne de la puissance. Parce que créer, c’est aussi savoir quoi ne pas ajouter. C’est laisser la place au silence.


2.
Créer avant de consommer
Ne vous noyez pas dans le bruit, avant d’avoir touché votre propre silence.
Ne vous perdez pas dans les idées des autres avant d’avoir écouté les vôtres.
Avant de scroller, créez. Avant de vous nourrir du monde extérieur, plantez votre propre graine.

Même une simple phrase ou un visuel griffonné en marge d’une page trop remplie.

Parce que commencer par soi, c’est refuser de se diluer.
C’est résister à la tentation de se comparer.
C’est retrouver sa voix(e), non filtrée, non modifiée.
C’est choisir de créer avec son cœur, pas avec son feed.


3. Le “Creative Dump” hebdomadaire

Prenez 30 minutes par semaine et déposez tout ce qui tourne dans votre tête.
Les idées en attente, les envies inachevées, les doutes récurrents, les listes mentales jamais terminées. Posez-les sur le papier et libérez-les de votre esprit.

Puis classez-les:

  • Ce qui vous aligne – Les projets qui résonnent, qui vous élèvent, qui vous nourrissent.

  • Ce qui vous épuise – Les engagements qui drainent votre énergie, qui vous freinent, qui vous encombrent.

  • Ce qui peut attendre – Les envies en pause, les “un jour peut-être”, les distractions déguisées en priorités.

Ce simple rituel vous allège et vous libère d’une charge invisible en redonnant de la clarté, du souffle et de l’espace.

Parce que créer moins, ce n’est pas se retirer, c’est créer autrement.
Plus lentement, plus profondément, avec plus de vérité.

Une invitation pour ce mois

Et si vous osiez ne rien publier pendant quelques jours?
Pas pour fuir. Pas pour vous retirer.

Pas par peur de l’échec ou du regard des autres.

Mais pour vous retrouver. Pour écouter ce qui murmure sous le bruit. Pour faire le vide, ressentir, créer avec plus de profondeur.

Ne rien publier, pas pour disparaître. Mais pour revenir à vous.

Créer moins. Créer mieux.
Pas pour être parfait.
Mais pour être entier.

Le Prompt du mois ✍️

Ce prompt ChatGPT vous aidera à clarifier vos idées créatives sans vous perdre dans les détails inutiles. Il vous permettra de vous reconnecter à la profonde intention derrière chaque projet. En réduisant le superflu pour ne garder que l'essentiel. Vous pourrez ainsi avancer avec plus de légèreté et de justesse; tout en restant fidèle à votre vision et à votre message.

Agis comme un coach créatif expert en minimalisme stratégique. Pose-moi une série de questions puissantes pour m’aider à identifier l’essence de mon prochain projet créatif (ou contenu) en réduisant au maximum les éléments inutiles. Mon but: créer moins, mais mieux — avec clarté, impact et alignement. Ne me laisse pas m’éparpiller. Rappelle-moi à chaque étape de me recentrer sur ce qui est essentiel, sincère et porteur de sens pour moi et mon audience.”

Mot inspirant de la fin

Créer moins, c’est souvent créer mieux. Ce n’est pas remplir, c’est libérer. C’est oser dire non à la surcharge, au bruit, à l’urgence de produire. Créer moins, c’est choisir. C’est exister un peu plus. Alors ce mois-ci, créez avec intention, créez avec liberté. Et souvenez-vous que parfois, le plus grand acte de création, c’est de faire de la place.

On se retrouve le moi prochain. ✨

Christelle 👩🏻‍💻🌱

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